Le Manifeste pour une société écologique est le texte fondateur d’Europe Ecologie Les Verts, adopté par les militantes et militants lors de la fondation du mouvement en novembre 2010.
Ce texte et les idées qu’il défend se posent en alternative réaliste et désirable au système actuel « aveuglément productiviste et violemment inégalitaire » dans lequel « le train du progrès s’arrête ».
La philosophie et les principes fondamentaux de EELV sont décrits dans le « Manifeste pour une société écologique ». Le « projet », lui, fait figure de programme présidentiel et décrit une série de mesures concrètes pour mettre en marche cette société écologique.
Comme je l'ai fait pour le programme du PS et celui du FDG, je suis allé fouiller un peu du côté de EELV de manière à prendre connaissance des présupposés théoriques ou doctrinaux à partir desquels ont été rédigés les quelques éléments figurant dans le programme de Eva Joly au chapitre éducation.
Une dette par rapport aux ressources naturelles et à la dégradation de l’environnement:
La notion de dette écologique fait référence au fait qu’une certaine partie de la population exploite/ a exploité les ressources naturelles à un rythme et un niveau supérieur à sa part « équitable », au détriment des autres populations et/ ou des générations futures.
Commençons par deux définitions "officielles" de la notion d'empreinte écologique:
L’OCDE la définit comme « une mesure en hectares de la superficie biologiquement productive nécessaire pour pourvoir aux besoins d’une population humaine de taille donnée ».
Le développement durable est une forme de « développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » C’est la définition proposée par le rapport Brundtland (du nom du Premier ministre de Norvège), publié en 1987. Développement durable est la traduction de Sustainable development.